dimanche 20 septembre 2009

Le bilan

Grâce aux kilomètres parcourus (environ 1000), nous avons pu apprécier les innombrables richesses de l'ouest de la Crête:
-Richesses architecturales avec les monastères d'Agia Triada et d'Arkadi
-Richesses archéologiques avec les sites de Phaestos et Knossos
-Richesses touristiques avec les sublimes plages de Phalassarna et Elafonissi, et les magnifiques paysages de montagnes
-Richesses gastronomiques avec la traditionnelle Moussaka et les délicieux desserts, sans oublier le raki, offert gracieusement à chaque fin de repas
L'honnêteté et la gentillesse des crétois auront rendu ce voyage des plus agréables. Une destination facile à 4h d'avion de Paris, à conseiller à tous ceux qui veulent combiner balnéaire et culturel.
Bon à savoir : il faut quelques jours pour se familiariser avec la signalisation routière et la conduite crétoises.
A proscrire : l'utilisation d'un véhicule dans les grandes villes comme Heraklion ou la Canée.

Samedi 19 Septembre : la joie des transports, re!

A l'aller, ce n'est déjà pas exceptionnel mais au retour, c'est carrément la déprime. Départ de l'hôtel 9h30, arrivée Savigny 21h30, le tout sous un déluge de pluie. Heureusement, on peut toujours compter sur Pizza Hut pour les petits creux tardifs. Avec 2 bonnes pizzas dans le ventre, nous sommes prêts pour une bonne nuit, pleine de rêves et souvenirs crétois.

vendredi 18 septembre 2009

Vendredi 18 Septembre : Un peu de culture, ça ne fait pas de mal


Comme il faut reprendre la voiture pour 10h, nous décidons d’aller directement visiter le palais de Knossos, site archéologique minoen situé à 6 km d’Héraklion . Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée : ce n’est que bus sur les parking. Ca commence déjà à ronchonner dans les rangs. Patiemment nous serpentons entre les touristes et les guides. Toute l’Europe est représentée et en masse. A midi, ça désemplit. Il est tout de suite plus facile de circuler et de prendre des photos. Du coup à 12h30, on rejoint la voiture. Retour vers Héraklion où le chalenge consiste à trouver une place. C’est terrifiant ! Coup de chance, à moins d’un kilomètre du centre historique, juste la place de garer la Ford. L’arrêt déjeuner est le bienvenu. Pita de gyros et de kebab pour les garçons, salade grecque pour la fille. De nouveau plein d’entrain, on se dirige vers le musée archéologique. Il est en travaux depuis 2006 mais une salle d’exposition permanente regroupe sur 350 m2 les 450 plus belles pièces. Superbe ! On retrouve des objets venus des sites que l’on a visité comme Gortys ou Phaestos, et bien sûr Knossos. Après le culturel, le touristique. Tour du centre historique qui se résume à deux fontaines, deux ou trois églises et une loggia vénitienne qui abrite aujourd’hui la mairie. Le tout dans un mouchoir de poche. Malgré tout, on n’oublie pas la petite pause de 16H : un Starburck est idéalement placé, juste pour jouer au « Remember USA ». Ensuite, les garçons ne sont pas contre une balade le long de la jetée. Apparemment leur gouter s’avère un peu lourd à digérer. Sur la jetée, nous visitons la forteresse. Elle est bien restaurée et le panorama sur la mer est joli. Nous commençons à en avoir plein les bottes et nous décidons de retourner à la voiture. Pas de négo ce soir pour la garer, le gérant du parking, nous reconnaît et nous fait un joyeux « see you tomorrow, before ten ». Impec, nous nous rendrons ainsi directement à l’aéroport demain pour y rendre la voiture et si le cœur nous en dit, prendre notre vol de retour pour Paris. Ce soir, nous bouclons la boucle en retournant diner dans le resto du premier soir.








jeudi 17 septembre 2009

Jeudi 17 septembre : Ca sent la fin


Départ prévu à 9h. Finalement, il est 9h30 lorsqu’on quitte l’hôtel. Le paiement CB en Crête n’est pas chose aisée : ça passe pas, ça passe, mais finalement ça passe pas. Toujours avoir du liquide car c’est souvent en paiement cash que l’affaire se règle. Mais les crétois sont si gentils, que l’on ne peut pas leur en vouloir.

Nous avons choisi de rejoindre Heraklion par les petites routes de montagne qui passent à travers les monts du Psiloritis (ou Monts IDA). Mais nous nous arrêtons d’abord visiter le monastère d’Arkadi. Il est très connu, en témoignent les nombreux bus garés devant. Les garçons râlent un peu, ils ne peuvent pas faire les photos comme ils veulent ! On a beau attendre que les bus repartent, d’autres arrivent. On ne s’en sort pas. Au bout d’1h15, ils sont satisfaits et on reprend la route pour Zoniana. Nous devons visiter la plus grande grotte de Crête ouverte aux non-scientifiques. On mange un bout de pizza sur le pouce et nous sommes appelés pour rejoindre un groupe de visiteurs. La visite est obligatoirement guidée pour des raisons de sécurité. 40 mn de visite commentée à travers de magnifiques stalactites et stalagmites éclairées par de subtils jeux de lumière. Surprenant et très intéressant. Ensuite, petit arrêt dans le village d’Axos, qui possède 5 anciennes églises. Nous en avons trouvé 4. Une vieille dame brodant sur le pas de sa porte est d’ailleurs venue pour nous donner la clé de l’une d’entre elle. C’est cela, la gentillesse naturelle des cretois. Les villages de montagne se succèdent, les hommes au Kafeneon, les vieilles femmes brodant ou discutant sur leur pas de porte et les bougainvillées partout. Arrivée dans le capharnaüm d’Héraklion avec sa circulation impossible et son bruit assourdissant. Apres avoir négocié ferme pour obtenir une place de parking (mais il faudra impérativement que l’on enlève la voiture demain avant 10h), on dépose les valises à l’hôtel. Nous sommes à quelques centaines de mètres de la place la plus fréquentée de la ville. Nous dégustons une glace puis partons pour une longue ballade le long de la jetée. Beaucoup moins « carte postale » que la Canée ou Rethymnon, mais au calme….Soirée prévue dans une taverne recommandée par nos bouquins .












mercredi 16 septembre 2009

Mercredi 16 Septembre : Au coeur de Réthymnon



Après la route d’hier et avant celle demain, journée de transition aujourd’hui. Flâner dans les ruelles de Réthymnon, y découvrir ces vestiges trace d’un passé vénitien, monter à la forteresse pour surplomber la ville et s’enchanter devant son petit port. Prendre le temps tout simplement. Déjeuner autour d’une salade grecque et d’un jus d’orange frais (trop sage pour durer… ). On revient à l’hôtel pour enfiler les maillots de bain. Il n’y a qu’à traverser la route pour avoir les pieds dans le sable. Grand beau temps sur Rethymnon, on se jette à l’eau (les garçons plus vite et plus longtemps que moi !). Bronzette sur la plage. Puis l’effort du bain se fait sentir, l’attrait d’une bonne glace commence à effleurer les garçons. Aussitôt effleuré, aussitôt commandé (on retraverse juste la route, l’hôtel ayant la bonne idée de faire bar et glacier). Le repas sobre du midi est la bonne excuse pour enchainer glaces et cocktails. Seul souci à l’horizon, changer de crèmerie pour aller diner. La vie en Crète a beau avoir du bon, c’est pas toujours facile.












mardi 15 septembre 2009

Mardi 15 Septembre : Sur la route de Réthymnon


On quitte tranquillement notre hôtel et Kissamou à 9h. Aujourd’hui, nous longeons la cote nord vers Rethymnon. 1er arrêt au monastère de Gonias. Il ya beaucoup moins de monde qu’hier. En clair, y’a que nous…Eglise en travaux dans le monastère, photos interdites, on se contente de bien regarder et surtout de lever les yeux pour éviter de prendre des gravats sur la tête. L’affaire est rapidement entendue…On reprend la route vers le site de l’ancienne cité d’Aptéra : beaucoup de vestiges mais aussi des édifices très bien conservés comme le théâtre ou les citernes. Un monastère plus récent construit sur le site se visite aussi. Il n’en est pas de même pour la forteresse turque qui domine toute la baie de Souda

Les stations balnéaires se succèdent tout au long de notre trajet. Nous visitons Kalyves, où un petit canal aboutit à une superbe plage bordée de restos. Mais dommage, il est encore trop tôt pour déjeuner. Ensuite, nous rentrons dans les terres de la presqu’ile d’Apokoronas. Etape à Vamos, village pour partie restauré et rénové. C’est là que nous déjeunons d’une salade grecque, de viande grillée à la broche et de yaourt au sirop. Le raki est toujours offert. Gilles conduit, tant pis pour lui !. Ensuite, c’est la station de Georgioupoli, où les 2 plages sont séparées par une jolie rivière. Au bout de la jetée, on trouve une toute petite chapelle blanche. De nouveau, on quitte la mer pour les terres et le lac de Kournas. C’est le seul lac d’eau douce de toute la Crête. Il est plutôt sympathique entouré par les montagnes , mais malheureusement colonisé par les oies. Beurk, il y a des déjections partout et ces adorables volatiles font un bruit d’enfer. Tout pour avoir envie de poser sa serviette. Pourtant, certains le font. Le tour du lac est rapidement et rondement mené. Le village de Kournas, quant à lui est censé détenir une adorable petite église. Un 1er tour, puis un 1/2 tour, puis un autre et finalement on trouve l’église. Ce n’est pas rien de se repérer en Crête on vous l’assure. Il existe quelques panneaux mais toujours dans un seul sens de circulation et bien sur, ce n’est jamais le votre. Ce qui fait que vous ne les voyez qu’après avoir fait 1/2 tour. D’un commun accord, on quitte la montagne pour rejoindre par la « National Road », Rethymnon et notre hôtel. 18h3O, après quelques suées , on récupère les clefs ; le bonheur pour 2 jours .









Lundi 14 Septembre : La baie de Gramvoussa


Apres les efforts d’hier, journée pépère. Nous nous laissons tenter par une petite croisière dans la baie de Gramvoussa. Le port est à 2 kms de l’hôtel et le bateau part à 10h30. Pas de panique donc pour le réveil. On traine au petit déjeuner, servi autour de la piscine. Nous avons juste terminé lorsque de nouveau quelques gouttes de pluie se font sentir. Renseignements pris, le temps devrait se maintenir : alternance nuages et éclaircies. Plein d’entrain, maillots de bains et crème solaire dans le sac, nous nous rendons au port. Nous nous regardons tous les 3 et sommes épatés. Le parking est rempli de bus. Trouver une place sur le bateau n’est pas une mince affaire.

1er débarquement au bout d’1 heure : l’ile de Gramvoussa et sa forteresse. A la queue leu leu, suant sang et eau, on monte le sentier qui mène à la forteresse. Nous faisons abstraction de la foule et admirons le paysage. C’est superbe même avec un ciel un peu couvert.

2nd débarquement dans le lagon de Balos.3h de baignades et de bronzette mais qui , à cause du temps, se termineront en baignades pour les garçons et farniente. On revient à Kissamou pour 18h. Détendus et satisfaits de la journée, nous nous posons à la piscine autour d’un petit cocktail. La soirée s’annonce plutôt bien : mettre à jour le blog, vérifier le planning du lendemain et diner.







lundi 14 septembre 2009

Dimanche 13 Septembre : Les gorges de Samaria


Nous les attendions depuis vendredi. C’est le grand jour et ça se mérite. Le réveil sonne à 6h15. Nous avons décidé de ne pas passer par une agence qui propose un package complet pour la randonnée. On préfère se débrouiller par nos propres moyens. Pour faire la rando, il faut d’abord rejoindre le village d’Omalos, où se situe l’entrée des gorges. Il faut compter 1h de route de la Canée. Un bus local fait la liaison plusieurs fois par jour. Nous avons décidé de prendre celui de 7h30. Ensuite, la rando dure environ 5 à 6h. Les gorges débouchent sur la plage d’Agia Rouméli, uniquement accessible par bateau. On reprend donc ensuite le bateau pour Choria Sfakon et on remonte en bus vers la Canée. Si tout se passe comme prévu, le retour sur la Canée se fera aux alentours de 19h30. On arrive à la gare routière, où surprise, il y a plutôt foule pour un dimanche matin. On s’en doutait un peu, vu les conditions météo de ces derniers jours, toutes les randos ont été annulées. C’est donc un long cortège de bus tout au long de la route qui mène à l’entrée des gorges. Il ne faut pas avoir le mal des transports, car ça monte très très dur avec des virages très très nombreux et serrés. A l’entrée des gorges, il y a donc beaucoup de monde à se succéder sur l’unique sentier. Malgré tout, cela reste une très belle rando avec un soleil généreux et un ciel d’un bleu que nous n’espérions plus. Nous mettons 5h30 à atteindre la plage. Pas le temps de se mettre en maillot de bain, nous préférons une petite glace. Départ du bateau (il est bondé !) à 15h45 pour une petite heure de traversée. Autant de monde ne laisse rien présager de bon pour le retour en bus sur la Canée. A vue de nez, ça ne tiendra pas dans un seul bus tout ce monde là. En effet, ça ne tient pas ! Apres un moment de panique et de flottement, l’organisation crétoise nous laisse sans voix. A 17h30 , heure prévue, 3 bus sortis d’on ne sait où, quittent le petit port de Choria Sfakon. Tout le monde a finalement trouvé une place. Retour à 19h15 à la Canée. Mais ce soir, nous dormons à Kissamou, à 30 kms de là. Apres une demi-heure de voiture, nous prenons possession des clés de notre chambre d’hôtel. La journée a été bien remplie mais tout s’est déroulé comme prévu et c’est bien là l’essentiel.